Koloman Moser reproduction de tableaux

Koloman Moser nait le 30 mars 1868 à Vienne. Il est le fils de Josef Moser et de Theresia Hirsch. Après une école de commerce, il entre à l’académie des Beaux-arts de Vienne en 1885. A la mort de son père en 1888, Koloman crée des illustrations dans des magazines d’art pour financer ses études. Il est ensuite engagé comme professeur de dessin par l’archiduc Karl-Ludwig.

Durant deux ans, il étudie à l’Université des arts appliqués de Vienne, où il a pour professeurs plusieurs grands peintres autrichiens, et où il devient lui-même professeur en 1899. Parallèlement à cela, il fréquente d’abord le Siebener-Club, un groupe de discussion se réunissant au Café Sperl avec – entres autres – le peintre Gustav Klimt et l’architecte Josef Hoffmann. C’est de ce groupe que nait la Sécession viennoise, dont Moser est l’une des figures principales.

A partir de 1897, la Sécession organise de nombreuses expositions pour lesquelles Moser dessine énormément et voyage beaucoup (Allemagne, République Tchèque, France). Il se consacre ensuite au design, et dessine le mobilier du nouvel appartement qu’il habite avec sa mère et sa sœur.

1905 est une date importante dans la vie de Koloman Moser. Il quitte la Sécession viennoise, tout comme Gustav Klimt, et emménage avec sa femme. Il dessine à nouveau le mobilier de leur appartement. C’est à partir de 1906 qu’il se consacre davantage à la peinture. Parmi ses œuvres les plus connues figurent Les Amoureux et Vénus dans la grotte (1913), Le Voyageur (1914), Odin et Brunehilde (1915).

Il participe à plusieurs expositions, dans sa ville natale, en Italie et en Allemagne, mais ce n’est qu’en 1911 qu’une exposition lui est entièrement consacrée, à la Galerie Miethke de Vienne. Il gagne en notoriété après cela et continue d’exposer dans de grandes villes d’Europe. Il tombe gravement malade en 1916 et meurt deux ans plus tard, le 18 octobre 1918.

Bien que Koloman Moser se soit consacré, durant la plus grande partie de sa vie, au dessin et au design, il laisse derrière lui une œuvre picturale riche et sensible, s’inspirant des symbolistes et plus particulièrement de Ferdinand Hodler tout en développant une identité artistique lui étant propre.